Tranche 1 du maraichage par irrigation 12 mois sur 12, début de solution face aux sécheresses récurrentes (état déc. 2018)

Dernières modifications : 08-Déc-2018

Dans le cadre du jumelage avec Orsay, l’association Échanges avec Dogondoutchi, Niger a monté un programme de trois ans cofinancé par l’Agence Française de Développement, l’État Nigérien, et Agro sans Frontière Suisse, pour irriguer 33 ha de parcelles maraichères à l’aide de forages profonds à 180 m dans une nappe renouvelable.

L’achèvement de la première tranche de travaux de ce programme de sécurité alimentaire a conduit, en novembre 2017, à la mise en servie de 2 réseaux d’irrigation sur 17 ha et au démarrage de la première campagne de culture.
L’une des productions essentielle sur les plans nutritionnels et financiers est celle de pomme de terre mais sa conservation est difficile dans les conditions climatiques locales. 200 tonnes de pommes de terre ont ainsi été produites et vendues en 2017. Dans cette année de sécheresse catastrophique pour la production de mil, la pomme de terre est un élément essentiel pour lutter contre la famine. La capacité de produire pendant la période de soudure, de mai à juillet, juste avant les pluies, où aucune culture n’était possible jusqu’à présent va être très bénéfique.
Cependant, la pomme de terre ne peut-être cultivée qu’une fois tous les 4 ans dans une même parcelle par éviter la propagation des ennemis de cette culture (bactéries, virus, vers etc..). Un programme de rotation avec d’autres plantes maraichères est mis en place. Il permet de diversifier l’alimentation.